CETA and Desgagnes Transport

September 12, 2017 at 8:01:23 PM EDT

Cher Mr. le Président Directeur-Général:

Comme il est déjà su dans le domaine public et d’un nombre grandissant de marins Canadiens, inclus ceux de Desgagnes Transport, que:

• L’Article 3, section 2 au Chapitre 14 du CETA accorde tous les Droits de Cabotage Maritime en perpétuité pour tous les ports du Canada aux bateaux d’enregistrement Européen (généralement bons marchés et opérés par des équipages de Drapeau de Complaisance, rémunérés de 1/3 à 1/10 du taux Canadien),

a. Inclus ceux de second registre Européen qui n’ont pas ces mêmes Droits en Europe;

b. Sans réciprocité (Un bateau Canadien ne pourra pas exercer de Droits de Cabotage entre 2 ports d’un même pays en Europe-Unie);

Et que l’exercise de ces Droits feront vite disparaître les bateaux et équipages Canadiens si la Reservation II-C-14 du CETA est retirée.

• La Réservation II-C-14, qui ne suspend que temporairement la plupart de ces Droits (sauf quelques unes, comme le Corridor Halifax-Montréal, qui donne l’illusion à la plupart des non-initiés du CETA que les Dispositions Maritimes du Traité n’affectent que ces 2 ports):

a. Peut être retirée n’importe quand et restituerait les Droits de Cabotage à tous les ports Canadiens aux bateaux bons marchés d’enregistrement Européen pour noyer le marché Canadien de ceux-cis et vite entraîner la disparition des bateaux Canadiens et de leurs milliers d’emplois pour marins Canadiens;

b. Sans approbation additionnelle ni des Autorités Européennes ni du Parlement Canadien;

c. Qu’en attendant de restaurer ces Droits aux Intérêts Européens, la Reservation II-C-14 pourrait réduire les salaires et bénéfices des marins Canadiens tant que la possibilité de son retrait planera sur eux.

Il va sans dire que les activités Maritimes Canadiennes, jusqu’ici considérées comme domestiques, sont parmi les plus vulnérables sous le CETA:

• Les vraquiers des Grand-Lacs, exerçant avec leurs équipages Canadiens le Cabotage en eaux Canadiennes:

–  Pourraient être reenregistres comme vaisseaux Européens et ainsi employer des équipages de Drapeau de Complaisance, pour déplacer les chargements traditionnellement transportés depuis les Grand-Lacs au Golfe, reclassifiés depuis peu pour les buts du CETA comme “internationals” (la grande majorité du tonnage transportée par bateau au Canada), mais depuis toujours considérés “domestiques” avant l’implantation du CETA.

• Le Sealift Arctique Annuel Canadien pourrait être exercé complètement par des bateaux d’enregistrement Européenne (inclus ceux jusqu’ici enregistrés Canadiens) avec équipages de Drapeau de Complaisance:

– En les envoyant charger quelques écluses plus haut que Sainte-Catherine, QC ou Valleyfield, QC, sur la Voie Maritime du Saint-Laurent à  Morrisburg, NY (ou n’importe où ailleurs que le Canada), rendant ainsi le cargo “international” aux fins du CETA, leur ouvrant la voie au Cabotage Maritime Canadien.

• Aussitôt que le CETA recevait l’Approbation Royale le 16/5/17, la Loi C-47 était introduite le même jour aux Communes pour accorder aux bateaux de n’importe quelle Nationalité le Droit de transporter les conteneurs vides entre tous les ports du Canada et entendu d’être en vigueur par Transport Canada dès le début de 2018.

• Aussitôt que les Partis d’Opposition apprenaient de la menace qu’opposait le CETA aux emplois de marins Canadiens (3-6/12/16), il etait demandé en Chambre dès le début de la prochaine Séance  sur le CETA au gouvernement (7/12/16)  si 3,000 emplois de marins Canadiens ne disparaîtraient  pas aussitôt que le CETA soit mis en vigueur (Communiqué de presse 13/2/17, cetasinksships.com) que le Secrétaire Parlementaire du Chef du gouvernement n’a pas nié.

La même question fut posée 2 autres fois au cours des Débats, sans négation et nombre d’autres, inclus à d’autres Secrétaires Parlementaires et même le Ministre du Commerce International, Claude-Philippe Champagne (Communiqué de Presse, 13/2/17, cetasinksships.com,sans jamais recevoir de réponses substantives.

Ces interventions sur la question maritime aidaient à  dérailler le passage du CETA en “fast-track” Parlementaire en l’approuvant avant Noël 2016 pour l’instaurer dès le 1/4/17, inclus arrêter le Débat et imposer un Vote Final le 12/12/16, tel qu’annoncée dans le Hansard Canadien depuis le 10/12/16

– Le succès de l’arrêt de cette initiative par l’opposition était du largement à l’importance de la Marine Marchande et des marins Canadiens aux yeux du public.

Malgré l’approbation du CETA aux Communes (11/2/17) et du Parlement Européen (15/2/17), l’approche des Élections Françaises auraient pu voir un Président élu qui n’accepterait pas le CETA.

C’est alors que le Sénat Canadien, dont tous croyaient l’approbation de la Loi C-30 déjà acquise (comme la plupart de ses membres représentaient des Partis politiques partisans du CETA), nommait un comité d’enquête, dont la première Séance était le 30/3/17.

Aussitôt le candidat Macron élu (celui-ci partisan du CETA et de la centralisation Européenne) le 7/5/16, le Comité Sénatorial, lors de sa prochaine Séance publique le 10/5/17, approuvait la Loi C-30 unanimement, 10 clauses à la fois, en Séance  préalablement réservée à l’examen de celles-cis, sans amendements ni recommendations, malgré une liste de 9 “Observations” en ordre croissant d’importance, à l’intention du Sénat.

La question maritime était parmi les plus sérieuses ( Numéro 7 sur 9.).

Le numéro 9 était l’Approbation du CETA par la Roumanie et la Bulgarie en échange du retrait de la nécessité de visas pour leurs citoyens au Canada, tel que le fut suggéré personnellement l’Assistant-Chaire du Comité, le Sénateur Percy Downe à son interlocuteur Steve Verheul, négociateur en Chef Canadien pour le CETA, le 30/3/17).

Quelques heures seulement après la remise des “Observations” du Comité Senatorial au Sénat (11/5/17), celui-ci votait l’approbation de la Loi C-30 sans amendements.

Que les Armateurs Canadiens ne soient pas consultés par le gouvernement en formulant le CETA tiendra moins d’importance pour les marins Canadiens que la question, plus directe et efficace, de “Cui Bono?-Qui bénéficie?”.

Le Syndicat de Marins Canadiens, ou S.I.U. du Canada (qui représente les marins des 3 plus importants Armateurs du Canada, dont, et qui doivent voter sur Contrats d’emploi de ceux-cis cette année), chez qui les méthodes prises pour sensibiliser le gouvernement et le public des problèmes du CETA, est maintenant sévèrement questionnées de ses membres, à raison que:

• Le S.I.U. du Canada n’envoyait aucune Délégation à Bruxelles (Courriel cité, Communique de Presse 19/1/17 du site cetasinksships.com, page 9) pour défendre les emplois et salaires de leurs Membres en Octobre, 2016, lorsqu’il eut été le moment le plus facile à faire signaler et changer les aspects problématiques du CETA.

• Le S.I.U. du Canada envoyait une Délégation, qui comptait son Président, James Givens et le Vice President Patrice Caron à Manila, deux semaines plus tard à aux Philippines ( Courriel cité, Comm. de Presse, cetasinksships.com, page 10)pour un Congrès de représentants syndicaux de marins de Drapeaux de Complaisance (I.T.F.), qui pourraient être appelés à représenter, sinon à fournir, les marins étrangers venus au Canada sous le CETA, peut être jusqu’à remplacer ceux Canadiens, ceci étant immédiatement possible sous l’Article 14-3.2, si la Reservation II-C-14 est retirée.

• Le S.I.U. du Canada recevait un Congrès de Représentants syndicaux de marins de Drapeau de Complaisance (I.T.F.) à Montréal du 21-24/9/16, qui pourraient être appelés à représenter, sinon fournir les marins étrangers au Canada sous le CETA, jusqu’à remplacer ceux Canadiens, ceci étant immédiatement possible sous l’Article 14-3.2 de l’entente, si la Reservation II-C-14 est retirée.

• Le S.I.U. du Canada ne tenait que quelques heures de Manifestations Publiques,en actions menés sur 1 jour seulement (12/1/17) dans les 325 depuis que le CETA et la Loi C-30 furent introduites aux Communes (31/10/17) jusqu’à leur Implantation projetée le 21/9/17, s’il n’entame aucun autre action public d’ici la semaine prochaine.

• Quoique le Président Givens  disait en Assemblée Générale à Montreal,le 5/12/16, détenir nombre d’opinions légales sur la portée du CETA et qu’elles etaient disponibles à un membre au lieu de retenir Conseil Légal afin d’en avoir, ce n’est qu’après avoir été demandé 3 fois (courriels cités, Communiqué de Presse 9/1/17, cetasinksships.com, pages 13 et 14.), qu’il disait les rendre disponibles (Courriel, Communique de Presse, 19/1/16, page 18) quelques heures avant le Vote Final aux Communes sur le CETA annoncée pour le 12/12/16.

Ces opinions Légales ne furent jamais fournies.

• Quoique le Président Givens en Assemblée Générale a Montreal le 5/12/16 disait que l’accès des bateaux Européens au Canada sous le CETA était limité aux ports d’Halifax et de Montréal, quand il fut demandé où dans le Traité une telle guarantie pouvait se trouver, il ne répondrait qu’il fallait, sauf quelques indications, la lire, un document de 1,600 pages (Courriel cité, Communiqué de Presse 19/1/16, cetasinksships.com, page19).

•Le S.I.U. du Canada ne semblait pas avoir alerté les Partis d’Opposition des dangers encourus par les marins Canadiens par le CETA même lorsque le Débat sur celui-ci et la Loi C-30 était déjà entamé aux Communes.

Après  3 jours de Débat (21,22 et 23/11/16) sans aucune mention des Dispositions Maritimes, il fallut qu’une source non-syndicale (courriels cités, Comm. de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 12, les 3,5 et 6/12/17) les avertisse avant que Tracey Ramsey du N.P.D., dès le début de la prochaine Séance sur le CETA (7/12/17), ne se lève pour questionner pour la première fois le gouvernement à ce sujet (7/12/17, 16:40, citation partielle, Comm. de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 12) et ensuite fréquemment pour le reste des Débats.

• Le S.I.U. du Canada, quoique l’approbation “fast-track” de la Loi C-30 et le CETA avait échoué , déclarait sur sa page Facebook, le 14/12/16, que le CETA était effectivement déjà approuvé, quand elles n’étaient qu’approuvées aux Communes en 2ieme Lecture (Courriel cité, Communiqué de Presse 9/1/17, cetasinksships.com, pages 14 et 15.) et passées (11/2/17), seulement 60 jours plus card (Communiqué de Presse, 19/1/17, cetasinksships.com, page 13, photo de la Page Facebook du S.I.U. du Canada, 14/12/16, désormais disparue.)

• Le S.I.U. du Canada ne se corrigeait pas même une semaine plus tard (21/12/16) et se disait désormais chercher à définir le cargo “domestique”, qui n’est pas inclus dans le CETA (Photo de la page Facebook du S.I.U. du Canada, 21/12/16, désormais disparue, cetasinksships.com, page14, paragraphe 1, et page 15, dernier paragraphe.).

• Le Président du S.I.U. du Canada et les autres syndicats représentant les marins Canadiens n’informaient pas le Comité, lorsqu’ils en avaient la chance, le 13/4/17:

– Du risque que la Marine Marchande Canadienne et ses milliers d’emplois couraient de disparaître sous l’Article 14-3.2, si la Reservation II-C-14 était retirée;

– Les pertes en salaires, bénéfices et conditions de travail aux marins possibles par l’entremise de la Reservation II-C-14, en attendant qu’elle soit  retirée;

Le Président Givens, du S.I.U. du Canada informait incorrectement le Comité que les marins étrangers de bateaux Européens au Canada sous le CETA devaient avoir des permis de travailleurs temporaires (ce qui les permettait de recevoir des salaires médians Canadiens, quand ces marins en étaient exemptés par la Clause 92, sections 2.3 et 2.4 de la Loi C-30 et laissait à des sources non-syndicales la tâche d’informer les Senateurs qu’ils n’en recevraient pas (Courriels envoyés aux 15 Senateurs  permanents de la Comité les 5 et 8/5/17).

• Quand l’Approbation Royale était reçue pour le CETA le 16/5/17,  il fallait voter sur le contrat d’emploi de C.S.L. Auto-Déchargeurs peu de jours après et qui comprenait des réductions de salaires et autres.

Ce serait le Premier contrat d’emploi qui devrait être conclu pour marins (sauf officiers et capitaines) des 3 plus importants Armateurs du Canada, soit C.S.L., Algoma Central Marine et Desgagnes Transport, tous représentés par le S.I.U. du Canada.

Certains ont remarqué à ce moment que la page Facebook du syndicat avait disparu, pour au moins les 2 années précédentes.

L’importance  de la page Facebook du S.I.U. du Canada pour la distribution d’informations sur ses activités était réitérée par la Vice-Présidente du S.I.U. du Canada, Mme. Micheline Morin (Courriel citée, Comm. de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 7.).

Aussi, depuis ce moment, le S.I.U. du Canada ne révélait pas à la plupart de ses membres quand un Vote de contrat d’emploi pour une compagnie particulière devait avoir lieu, même si ce vote était proxime, si elle s’était produite ou même le résultat.

• Les seules autres actions déclarées pour contester le CETA (selon courriels) du S.I.U. du Canada, suite à sa signature à Bruxelles (dont le Syndicat ne  s’était même pas déplacé avant pour contester) le 30/10/16 et son passage alors presque guaranti (Majorité du gouvernement aux Communes et appui de l’ancien Parti majoritaire) furent des pourparlers avec:

–  Mr. Pierre-Marc Johnson, ancien Premier Ministre du Québec et négociateur pour le CETA pour la Province de Québec;

– Steve Verheul, Négociateur en Chef du Canada pour le CETA;

-Des architectes fédéraux des Dispositions Maritimes du CETA;

-Des Hauts-Fonctionnaires du Gouvernement du Québec (Le Gouvernement du Québec appuyait et appuie toujours le CETA.

– Le Sénateur Peter Harder, Représentant du Gouvernement Canadien au Sénat;

Auquel le Syndicat n’avait que peu à offrir à ceux dont le parti etait déjà gagné.

Il est du domaine public que le S.I.U. du Canada est affilié, par l’entremise du American Federation of Labour (A.F.L./C.I.O.) au Conseil des Relations Internationales (ou Council on Foreign Relations, C.F.R., un groupe d’influence économique et politique puissant basé aux États-Unis, et dont le Chapitre Montréalais a tenu plusieurs conférences et panels favorables au CETA depuis l’année passée.

Le Président Givens était même demandé en Assemblée Générale à Montréal le 5/12/16 si le S.I.U. du Canada pouvait remplir ses obligations envers ses membres en même temps que ceux qu’il tenait envers son parent américain , le C.F.R.

Aussi, les membres réalisent qu’il doit chercher jusqu’a 50% de ses revenus, sinon plus, de sources autres que leurs redevances, surtout des armateurs Canadiens.

• Le S.I.U. du Canada, en plus d’être Chaire du Comité sur le Cabotage pour le I.T.F., semble également être chargé par les Armateurs Canadiens d’un rôle d’appoint sur Le Cabotage au Canada (Courriel cité, Communique de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 10.).

Il va sans dire que, si les bateaux Européens viennent au Cabotage Canadien, le S.I.U. du Canada pourrait encore exister même après qu’il n’y aurait aucun marin Canadien à représenter:

– Si chaque marin Canadien est remplacé par un de l’Etranger, a 1/3 de la rémunération de celui-la, une économie de quelque $3,000/mois par marin Canadien licencié pourrait être réalisé pour un employeur : Il ne serait pas surprenant qu’un armateur, en ces circonstances, voulusse aider les navigateurs étrangers moins bien nantis à amortir le coût d’une représentation syndicale en assumant leurs frais d’initiation et les mensualités (Peut être $500 et ensuite $60/mois).

D’ici une semaine, le CETA permettra, en perpétuité, des réductions aux salaires, bénéfices  et autre de milliers de marins Canadiens (Possibilité du retrait de la Reservation II-C-14)jusqu’a entraîner la disparition de cette profession (Article 14-3.2).

La dernière grève générale de marins Canadiens fut en 1966:

Qu’il y ait plus de 50 ans sans rupture sérieuse est due, je penses, à la bienveillance des armateurs et du Bon Vouloir des marins.

Le CETA, pour les raisons élaborées ci-haut,changera pour toujours ce rapport:

Le public et les marins Canadiens pourraient savoir quand et comment la profession maritime Canadienne devenait impraticable (la Reservation II-C-14, seule à empêcher les Droits otorgues à l’Article 14-3.2.) jusqu’à voir la Marine Marchande Canadienne disparaître (Article 14-3.2), comme les publics et marins du Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, n’ont pas su quand et comment ils perdaient les leurs.

Sincèrement,

Marc de Villers,
Timonier, “Camilla Desgagnes”,
CDN63152X,
marcdevillers@icloud.com
514-404-6008.

CETA and Canada Steamship Lines

September 12, 2017 at 8:01:16 PM EDT

Cher Mr. le Président:

Comme il est déjà su dans le domaine public et d’un nombre grandissant de marins Canadiens, inclus ceux de , que:

• L’Article 3, section 2 au Chapitre 14 du CETA accorde tous les Droits de Cabotage Maritime en perpétuité pour tous les ports du Canada aux bateaux d’enregistrement Européen (généralement bons marchés et opérés par des équipages de Drapeau de Complaisance, rémunérés de 1/3 à 1/10 du taux Canadien),

a. Inclus ceux de second registre Européen qui n’ont pas ces mêmes Droits en Europe;

b. Sans réciprocité (Un bateau Canadien ne pourra pas exercer de Droits de Cabotage entre 2 ports d’un même pays en Europe-Unie);

Et que l’exercise de ces Droits feront vite disparaître les bateaux et équipages Canadiens si la Reservation II-C-14 du CETA est retirée.

• La Réservation II-C-14, qui ne suspend que temporairement la plupart de ces Droits (sauf quelques unes, comme le Corridor Halifax-Montréal, qui donne l’illusion à la plupart des non-initiés du CETA que les Dispositions Maritimes du Traité n’affectent que ces 2 ports):

a. Peut être retirée n’importe quand et restituerait les Droits de Cabotage à tous les ports Canadiens aux bateaux bons marchés d’enregistrement Européen pour noyer le marché Canadien de ceux-cis et vite entraîner la disparition des bateaux Canadiens et de leurs milliers d’emplois pour marins Canadiens;

b. Sans approbation additionnelle ni des Autorités Européennes ni du Parlement Canadien;

c. Qu’en attendant de restaurer ces Droits aux Intérêts Européens, la Reservation II-C-14 pourrait réduire les salaires et bénéfices des marins Canadiens tant que la possibilité de son retrait planera sur eux.

Il va sans dire que les activités Maritimes Canadiennes, jusqu’ici considérées comme domestiques, sont parmi les plus vulnérables sous le CETA:

• Les vraquiers des Grand-Lacs, exerçant avec leurs équipages Canadiens le Cabotage en eaux Canadiennes:

–  Pourraient être reenregistres comme vaisseaux Européens et ainsi employer des équipages de Drapeau de Complaisance, pour déplacer les chargements traditionnellement transportés depuis les Grand-Lacs au Golfe, reclassifiés depuis peu pour les buts du CETA comme “internationals” (la grande majorité du tonnage transportée par bateau au Canada), mais depuis toujours considérés “domestiques” avant l’implantation du CETA.

• Le Sealift Arctique Annuel Canadien pourrait être exercé complètement par des bateaux d’enregistrement Européenne (inclus ceux jusqu’ici enregistrés Canadiens) avec équipages de Drapeau de Complaisance:

– En les envoyant charger quelques écluses plus haut que Sainte-Catherine, QC ou Valleyfield, QC, sur la Voie Maritime du Saint-Laurent à  Morrisburg, NY (ou n’importe où ailleurs que le Canada), rendant ainsi le cargo “international” aux fins du CETA, leur ouvrant la voie au Cabotage Maritime Canadien.

• Aussitôt que le CETA recevait l’Approbation Royale le 16/5/17, la Loi C-47 était introduite le même jour aux Communes pour accorder aux bateaux de n’importe quelle Nationalité le Droit de transporter les conteneurs vides entre tous les ports du Canada et entendu d’être en vigueur par Transport Canada dès le début de 2018.

• Aussitôt que les Partis d’Opposition apprenaient de la menace qu’opposait le CETA aux emplois de marins Canadiens (3-6/12/16), il etait demandé en Chambre dès le début de la prochaine Séance  sur le CETA au gouvernement (7/12/16)  si 3,000 emplois de marins Canadiens ne disparaîtraient  pas aussitôt que le CETA soit mis en vigueur (Communiqué de presse 13/2/17, cetasinksships.com) que le Secrétaire Parlementaire du Chef du gouvernement n’a pas nié.

La même question fut posée 2 autres fois au cours des Débats, sans négation et nombre d’autres, inclus à d’autres Secrétaires Parlementaires et même le Ministre du Commerce International, Claude-Philippe Champagne (Communiqué de Presse, 13/2/17, cetasinksships.com,sans jamais recevoir de réponses substantives.

Ces interventions sur la question maritime aidaient à  dérailler le passage du CETA en “fast-track” Parlementaire en l’approuvant avant Noël 2016 pour l’instaurer dès le 1/4/17, inclus arrêter le Débat et imposer un Vote Final le 12/12/16, tel qu’annoncée dans le Hansard Canadien depuis le 10/12/16

– Le succès de l’arrêt de cette initiative par l’opposition était du largement à l’importance de la Marine Marchande et des marins Canadiens aux yeux du public.

Malgré l’approbation du CETA aux Communes (11/2/17) et du Parlement Européen (15/2/17), l’approche des Élections Françaises auraient pu voir un Président élu qui n’accepterait pas le CETA.

C’est alors que le Sénat Canadien, dont tous croyaient l’approbation de la Loi C-30 déjà acquise (comme la plupart de ses membres représentaient des Partis politiques partisans du CETA), nommait un comité d’enquête, dont la première Séance était le 30/3/17.

Aussitôt le candidat Macron élu (celui-ci partisan du CETA et de la centralisation Européenne) le 7/5/16, le Comité Sénatorial, lors de sa prochaine Séance publique le 10/5/17, approuvait la Loi C-30 unanimement, 10 clauses à la fois, en Séance  préalablement réservée à l’examen de celles-cis, sans amendements ni recommendations, malgré une liste de 9 “Observations” en ordre croissant d’importance, à l’intention du Sénat.

La question maritime était parmi les plus sérieuses ( Numéro 7 sur 9.).

Le numéro 9 était l’Approbation du CETA par la Roumanie et la Bulgarie en échange du retrait de la nécessité de visas pour leurs citoyens au Canada, tel que le fut suggéré personnellement l’Assistant-Chaire du Comité, le Sénateur Percy Downe à son interlocuteur Steve Verheul, négociateur en Chef Canadien pour le CETA, le 30/3/17).

Quelques heures seulement après la remise des “Observations” du Comité Senatorial au Sénat (11/5/17), celui-ci votait l’approbation de la Loi C-30 sans amendements.

Que les Armateurs Canadiens ne soient pas consultés par le gouvernement en formulant le CETA tiendra moins d’importance pour les marins Canadiens que la question, plus directe et efficace, de “Cui Bono?-Qui bénéficie?”.

Le Syndicat de Marins Canadiens, ou S.I.U. du Canada (qui représente les marins des 3 plus importants Armateurs du Canada, dont, et qui doivent voter sur Contrats d’emploi de ceux-cis cette année), chez qui les méthodes prises pour sensibiliser le gouvernement et le public des problèmes du CETA, est maintenant sévèrement questionnées de ses membres, à raison que:

• Le S.I.U. du Canada n’envoyait aucune Délégation à Bruxelles (Courriel cité, Communique de Presse 19/1/17 du site cetasinksships.com, page 9) pour défendre les emplois et salaires de leurs Membres en Octobre, 2016, lorsqu’il eut été le moment le plus facile à faire signaler et changer les aspects problématiques du CETA.

• Le S.I.U. du Canada envoyait une Délégation, qui comptait son Président, James Givens et le Vice President Patrice Caron à Manila, deux semaines plus tard à aux Philippines ( Courriel cité, Comm. de Presse, cetasinksships.com, page 10)pour un Congrès de représentants syndicaux de marins de Drapeaux de Complaisance (I.T.F.), qui pourraient être appelés à représenter, sinon à fournir, les marins étrangers venus au Canada sous le CETA, peut être jusqu’à remplacer ceux Canadiens, ceci étant immédiatement possible sous l’Article 14-3.2, si la Reservation II-C-14 est retirée.

• Le S.I.U. du Canada recevait un Congrès de Représentants syndicaux de marins de Drapeau de Complaisance (I.T.F.) à Montréal du 21-24/9/16, qui pourraient être appelés à représenter, sinon fournir les marins étrangers au Canada sous le CETA, jusqu’à remplacer ceux Canadiens, ceci étant immédiatement possible sous l’Article 14-3.2 de l’entente, si la Reservation II-C-14 est retirée.

• Le S.I.U. du Canada ne tenait que quelques heures de Manifestations Publiques,en actions menés sur 1 jour seulement (12/1/17) dans les 325 depuis que le CETA et la Loi C-30 furent introduites aux Communes (31/10/17) jusqu’à leur Implantation projetée le 21/9/17, s’il n’entame aucun autre action public d’ici la semaine prochaine.

• Quoique le Président Givens  disait en Assemblée Générale à Montreal,le 5/12/16, détenir nombre d’opinions légales sur la portée du CETA et qu’elles etaient disponibles à un membre au lieu de retenir Conseil Légal afin d’en avoir, ce n’est qu’après avoir été demandé 3 fois (courriels cités, Communiqué de Presse 9/1/17, cetasinksships.com, pages 13 et 14.), qu’il disait les rendre disponibles (Courriel, Communique de Presse, 19/1/16, page 18) quelques heures avant le Vote Final aux Communes sur le CETA annoncée pour le 12/12/16.

Ces opinions Légales ne furent jamais fournies.

• Quoique le Président Givens en Assemblée Générale a Montreal le 5/12/16 disait que l’accès des bateaux Européens au Canada sous le CETA était limité aux ports d’Halifax et de Montréal, quand il fut demandé où dans le Traité une telle guarantie pouvait se trouver, il ne répondrait qu’il fallait, sauf quelques indications, la lire, un document de 1,600 pages (Courriel cité, Communiqué de Presse 19/1/16, cetasinksships.com, page19).

•Le S.I.U. du Canada ne semblait pas avoir alerté les Partis d’Opposition des dangers encourus par les marins Canadiens par le CETA même lorsque le Débat sur celui-ci et la Loi C-30 était déjà entamé aux Communes.

Après  3 jours de Débat (21,22 et 23/11/16) sans aucune mention des Dispositions Maritimes, il fallut qu’une source non-syndicale (courriels cités, Comm. de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 12, les 3,5 et 6/12/17) les avertisse avant que Tracey Ramsey du N.P.D., dès le début de la prochaine Séance sur le CETA (7/12/17), ne se lève pour questionner pour la première fois le gouvernement à ce sujet (7/12/17, 16:40, citation partielle, Comm. de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 12) et ensuite fréquemment pour le reste des Débats.

• Le S.I.U. du Canada, quoique l’approbation “fast-track” de la Loi C-30 et le CETA avait échoué , déclarait sur sa page Facebook, le 14/12/16, que le CETA était effectivement déjà approuvé, quand elles n’étaient qu’approuvées aux Communes en 2ieme Lecture (Courriel cité, Communiqué de Presse 9/1/17, cetasinksships.com, pages 14 et 15.) et passées (11/2/17), seulement 60 jours plus card (Communiqué de Presse, 19/1/17, cetasinksships.com, page 13, photo de la Page Facebook du S.I.U. du Canada, 14/12/16, désormais disparue.)

• Le S.I.U. du Canada ne se corrigeait pas même une semaine plus tard (21/12/16) et se disait désormais chercher à définir le cargo “domestique”, qui n’est pas inclus dans le CETA (Photo de la page Facebook du S.I.U. du Canada, 21/12/16, désormais disparue, cetasinksships.com, page14, paragraphe 1, et page 15, dernier paragraphe.).

• Le Président du S.I.U. du Canada et les autres syndicats représentant les marins Canadiens n’informaient pas le Comité, lorsqu’ils en avaient la chance, le 13/4/17:

– Du risque que la Marine Marchande Canadienne et ses milliers d’emplois couraient de disparaître sous l’Article 14-3.2, si la Reservation II-C-14 était retirée;

– Les pertes en salaires, bénéfices et conditions de travail aux marins possibles par l’entremise de la Reservation II-C-14, en attendant qu’elle soit  retirée;

Le Président Givens, du S.I.U. du Canada informait incorrectement le Comité que les marins étrangers de bateaux Européens au Canada sous le CETA devaient avoir des permis de travailleurs temporaires (ce qui les permettait de recevoir des salaires médians Canadiens, quand ces marins en étaient exemptés par la Clause 92, sections 2.3 et 2.4 de la Loi C-30 et laissait à des sources non-syndicales la tâche d’informer les Senateurs qu’ils n’en recevraient pas (Courriels envoyés aux 15 Senateurs  permanents de la Comité les 5 et 8/5/17).

• Quand l’Approbation Royale était reçue pour le CETA le 16/5/17,  il fallait voter sur le contrat d’emploi de C.S.L. Auto-Déchargeurs peu de jours après et qui comprenait des réductions de salaires et autres.

Ce serait le Premier contrat d’emploi qui devrait être conclu pour marins (sauf officiers et capitaines) des 3 plus importants Armateurs du Canada, soit C.S.L., Algoma Central Marine et Desgagnes Transport, tous représentés par le S.I.U. du Canada.

Certains ont remarqué à ce moment que la page Facebook du syndicat avait disparu, pour au moins les 2 années précédentes.

L’importance  de la page Facebook du S.I.U. du Canada pour la distribution d’informations sur ses activités était réitérée par la Vice-Présidente du S.I.U. du Canada, Mme. Micheline Morin (Courriel citée, Comm. de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 7.).

Aussi, depuis ce moment, le S.I.U. du Canada ne révélait pas à la plupart de ses membres quand un Vote de contrat d’emploi pour une compagnie particulière devait avoir lieu, même si ce vote était proxime, si elle s’était produite ou même le résultat.

• Les seules autres actions déclarées pour contester le CETA (selon courriels) du S.I.U. du Canada, suite à sa signature à Bruxelles (dont le Syndicat ne  s’était même pas déplacé avant pour contester) le 30/10/16 et son passage alors presque guaranti (Majorité du gouvernement aux Communes et appui de l’ancien Parti majoritaire) furent des pourparlers avec:

–  Mr. Pierre-Marc Johnson, ancien Premier Ministre du Québec et négociateur pour le CETA pour la Province de Québec;

– Steve Verheul, Négociateur en Chef du Canada pour le CETA;

-Des architectes fédéraux des Dispositions Maritimes du CETA;

-Des Hauts-Fonctionnaires du Gouvernement du Québec (Le Gouvernement du Québec appuyait et appuie toujours le CETA.

– Le Sénateur Peter Harder, Représentant du Gouvernement Canadien au Sénat;

Auquel le Syndicat n’avait que peu à offrir à ceux dont le parti etait déjà gagné.

Il est du domaine public que le S.I.U. du Canada est affilié, par l’entremise du American Federation of Labour (A.F.L./C.I.O.) au Conseil des Relations Internationales (ou Council on Foreign Relations, C.F.R., un groupe d’influence économique et politique puissant basé aux États-Unis, et dont le Chapitre Montréalais a tenu plusieurs conférences et panels favorables au CETA depuis l’année passée.

Le Président Givens était même demandé en Assemblée Générale à Montréal le 5/12/16 si le S.I.U. du Canada pouvait remplir ses obligations envers ses membres en même temps que ceux qu’il tenait envers son parent américain , le C.F.R.

Aussi, les membres réalisent qu’il doit chercher jusqu’a 50% de ses revenus, sinon plus, de sources autres que leurs redevances, surtout des armateurs Canadiens.

• Le S.I.U. du Canada, en plus d’être Chaire du Comité sur le Cabotage pour le I.T.F., semble également être chargé par les Armateurs Canadiens d’un rôle d’appoint sur Le Cabotage au Canada (Courriel cité, Communique de Presse 19/1/17, cetasinksships.com, page 10.).

Il va sans dire que, si les bateaux Européens viennent au Cabotage Canadien, le S.I.U. du Canada pourrait encore exister même après qu’il n’y aurait aucun marin Canadien à représenter:

– Si chaque marin Canadien est remplacé par un de l’Etranger, a 1/3 de la rémunération de celui-la, une économie de quelque $3,000/mois par marin Canadien licencié pourrait être réalisé pour un employeur : Il ne serait pas surprenant qu’un armateur, en ces circonstances, voulusse aider les navigateurs étrangers moins bien nantis à amortir le coût d’une représentation syndicale en assumant leurs frais d’initiation et les mensualités (Peut être $500 et ensuite $60/mois).

D’ici une semaine, le CETA permettra, en perpétuité, des réductions aux salaires, bénéfices  et autre de milliers de marins Canadiens (Possibilité du retrait de la Reservation II-C-14)jusqu’a entraîner la disparition de cette profession (Article 14-3.2).

La dernière grève générale de marins Canadiens fut en 1966:

Qu’il y ait plus de 50 ans sans rupture sérieuse est due, je penses, à la bienveillance des armateurs et du Bon Vouloir des marins.

Le CETA, pour les raisons élaborées ci-haut,changera pour toujours ce rapport:

Le public et les marins Canadiens pourraient savoir quand et comment la profession maritime Canadienne devenait impraticable (la Reservation II-C-14, seule à empêcher les Droits otorgues à l’Article 14-3.2.) jusqu’à voir la Marine Marchande Canadienne disparaître (Article 14-3.2), comme les publics et marins du Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, n’ont pas su quand et comment ils perdaient les leurs.

Sincèrement,

Marc de Villers,
Timonier, “Camilla Desgagnes”,
CDN63152X,
marcdevillers@icloud.com
514-404-6008.

E-Mail to the Acting President of the Canadian Shipowners Association, Mr. Kirk Jones

September 11, 2017 at 8:46:49 AM EDT
Dear Mr.Jones:

It was a privilege to hear your testimony before the Senate-Committee on Foreign Affairs and International Trade, Enquiring into Bill C-30 and the Canada-Europe Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA), as a representative of the Canadian Shipowners Association on 6/4/17.

Though many thought the Association had disappeared after it’s amalgamation with the Chamber of Marine Commerce on 28/9/16 ( a month before CETA was signed in Brussels on 30/10/16) and its Headquarters and other assets taken over by them, it was interesting to hear the Association make its’ case on CETA with no less than 3 witnesses.

Though it was disappointing that you would speak for the Association only as Acting President, some thought this may be due to legal constrictions owing to the Association’s recent takeover by the Chamber of Marine Commerce.

Though you were the only panelist during the Senate-Committee Hearings on CETA and Bill C-30 to mention Reservation II-C-14 (indeed, during the entire Parliamentary Debate), you did not mention the  advantages it and other clauses it would shortly confer on Canadian maritime shipping companies.

Considering your concluding statements:

” First, the C.S.A. understands that the negotiated outcomes of the CETA are a done deal and that they will be implemented…”.

“In our opinion, the amendments to the Coasting Trade Act in Bill C-30 as they are currently drafted are consistent with the negotiated outcomes in the CETA… These provisions do not need to be changed or amended at this stage.”

It may be understood that, because the C.S.A. accepts CETA as it is and that Bill C-30 required no amendments by the Senate:

• The Canadian Shipowners Association accepts that Maritime Cabotage Rights to all ports in Canada be granted, likely in perpetuity, to European registered ships (which generally operate with low wage, Flag of Convenience crews) in Chapter 14, Article 3, section 2 of CETA, even though this competition with Canadian ships and their Canadian crews will likely make them disappear, should Reservation II-C-14 (pages 1209 and 1210 of CETA) be withdrawn.

• The Canadian Shipowners Association accepts that Reservation II-C-14 of CETA, which only temporarily suspends those Maritime Cabotage Rights granted in Article 14-3.2, (except for the Halifax-Montreal Corridor, which leads many to think that CETA’s Maritime Provisions only concern these 2 ports) as well as a few others and therefore cause Canadian seafarers and their Unions to need consider accepting drastic wage and benefit cuts as well as to working conditions, knowing that Reservation II-C-14 could be withdrawn at any time.

This would  restore the Maritime Cabotage Rights to all Canadian ports granted in Article 14-3.2 to low wage European ships, permitting them to flood the Canadian market and cause Canadian ones, as well as their thousands of seafaring jobs, to disappear, all without requiring any further assent from European authorities or the Parliament of Canada.

• The Canadian Shipowners Association accepts Canadian seafarers not being considered for employment on European ships operating in Canada under CETA (as stated in the Federal Temporary Foreign Worker Program, which does not require such consideration in the case of free trade agreements, such as CETA).

• The Canadian Shipowners Association accepts the exemptions granted to European Shipowners in Bill C-30, Clause 92, sections 2.3 and 2.4, from seeking Temporary Foreign Worker permits for their seafarers, which otherwise would have provided these with Canadian median wages while in Canada under CETA and made competition with Canadian ships more even.

• The Canadian Shipowners Association accepts clauses in CETA that permit European Interests to bid on contracts for the provision of  government services to the public and could result in Canadian passenger ferry and Coast Guard crews being replaced with foreign, Flag of Convenience ones.

• The Canadian Shipowners Association accepts granting Maritime Cabotage Rights to all Canada’s ports to not only first, but to the many second registry European vessels (which are granted no such Rights in Europe) and that CETA should grant no reciprocity in such Rights to Canadian vessels in European waters.

Your concluding remarks reflect a dramatic reversal in the Association’s position, made under its’ previous President, Mr. Brent Patterson (prior to its’ amalgamation with the Chamber of Marine Commerce) since September, 2014, shortly after the CETA’s Maritime Provisions became public.

The Association then stated that, in tandem with the renewal of its’ Members fleets with new built, technologically advanced ships, it preferred the retention of  Canadian crews, who were already familiar with these vessels and the Canadian waters in which they sail.

This change of position seems to contradict assurances given by Mr. James Givens of the Canadian Seafarers International Union that neither the Union nor Canadian Shipowners had any need of Bill C-30’s and CETA’s changes to the Coasting Trade Act (The Canadian Sailor, December, 2016, “President’s message”, page 3.).

The Saint-Lawrence Ship-operators Association have also spoken against the threat to Canadian crews implicit in the CETA:

However, President Serge LeGuellec of Desgagnes Transport, a C.S.A. witness who  appeared with you before the Senate-Committee on 6/4/17, as you endorsed the CETA and Bill C-30 and will likely engender the above mentioned effects, was appointed, shortly after testifying, to its’ Board of Directors.

Further, the projected appearance as Guest Speaker at an upcoming  S.S.A. Conference of Former Québec Premier Jean Charest (who’s support for CETA, as presently written, has been public since at least November) suggests that this group now, in fact, holds the same views as those of the C.S.A., regardless of their effects on Canadian sea-going personnel.

This of course includes the knowledge that under the CETA such iconic vessels as the Great Lakes bulk-carriers, which many of the C.S.A.’s members operate, could be reflagged to European Registry, their Canadian crews dismissed and replaced by foreign, Flag of Convenience ones, should CETA’s Reservation II-C-14 be withdrawn and the Rights granted under Article 14-3.2 fully restored.

Similarly under CETA, another national maritime icon, the Canadian Annual Arctic Sealift:

By having Canadian maritime shipping companies send their ships to load a few locks higher on the Saint-Lawrence Seaway in Morrisburg, New York (or anywhere else outside Canada), their cargo could then be regarded as International and such ships reflagged as European and their crews replaced by foreign, Flag of Convenience (perhaps some at $1.26 an hour, as was mentioned at the Senate-Committee Hearings on 6/4/17).

Although the loss of wages and benefits mentioned above (Reservation II-C-14), up to and including the disappearance of thousands of sailor’s jobs and seafaring as a profession in Canada (Article 14-3.2), that the CETA’s Maritime Provisions and others may likely bring to Canada after it’s Implementation on 21/9/17, have been public knowledge for some months, if not years, and known particularly to Canadian seafarers, of whom an ever increasing number are learning of what the Maritime Provisions and others will mean to them in terms of wage reductions and job losses once CETA is implemented on 21/9/17.

Although it has been said that CETA’s Maritime Provisions and others were arrived at without consultation with Representatives of either shipowners or labor of the National Maritime Transport Industry, Canadian seafarers will  ask “Cui bono?-Who benefits?”.

There have been no major strikes by Canadian sailors since 1966, and this may be due to the forbearance of shipowners and the moderation of seafarers that both have exercised since.

As enumerated above, CETA will change all this:

Canadian sailors and the public may now be able to know how and when seafaring in Canada became unfeasible and the Merchant Marine lost, where most did not when the same happened the United Kingdom, France, Germany and elsewhere.

Sincerely,

Marc de Villers,
Wheelsman, “Camilla Desgagnes”,
marcdevillers@icloud.com
514-404-6008.

CETA and Algoma

September 6, 2017 at 4:04:59 PM EDT
To whom it may concern:
Would you please forward the following e-mail to the President of Algoma Central Corporation, Mr Ken Bloch Soerensen:
Dear Mr. President:
The Canada Europe Comprehensive and Economic Trade Agreement (CETA) will be implemented on 21/9/17; In reading a response from C.S.L. on this subject (see below), it troubled me that many non-mariners may harbour misconceptions with regard to the manner in which Canadian seafarers will respond to the effects of the Treaty.
In the 2nd paragraph of Mme. Hebert’s reply, she states that Members of the Canadian Shipowners Association were not made aware of the contents or manner of Implementation of CETA prior to its’ ratification: Regardless of whether they were aware of these or not, the response of Canadian Sailors to its’ effects on them may likely be based on “Cui bono?-Who benefits?”.
The 1st major maritime employment contract offer to be voted on in Canada (a few days after CETA’s ratification on 16/5/17) included salary and benefit cuts for mariners at C.S.L. Self-Unloaders division: It did not escape some that this may have had much to do with CETA granting Maritime Cabotage Rights for all ports in Canada to generally low wage, Flag of Convenience European registered ships (CETA Chapter 14, Article 3, Section 2) which are only mostly temporarily suspended by Reservation II-C-14, possibly the easiest way to revoke a clause in an International Treaty, as well it may at any time, since no permission from European Authorities or further assent from the Parliament of Canada is required to do so. This may well reflect in the rest of the employment contract Votes this year for the 3 largest maritime shipping companies in Canada, including Algoma, as well as all future ones
 That, upon CETA’s Implementation on 21/9/17, Canadian Shipowners are granted, in perpetuity, the twin privileges of being able to reduce Canadian seafarers wages and benefits through the possibility of the withdrawal of Reservation II-C-14, including the disappearance of thousands of Canadian seafaring jobs through restoring the Maritime Cabotage Rights granted in CETA’s Article 14-3.2 (by admitting low wage European ships to all Canadian ports) have been public knowledge for months, if not years, notably to seafarers , including Algoma’s, who have, as elsewhere, been learning of them in growing numbers.
Regardless of whether Shipowners initially knew of them or not, Seafarers are becoming so now: The misunderstanding with regard to the attribution of blame possibly implied in Mme Hebert’s e-mail for the consequences of the Maritime Provisions of CETA was such that I was prompted to inform her of them immediately: Blame for CETA’s effects on themselves by Canadian seafarers and the public may likely center on shipping companies such as Algoma, rather than on government.
Marc de Villers,
Wheelsman, “Camilla Desgagnes”,
CDN63142X,

Mr. Beaulieu responds on CETA

September 4, 2017 at 12:05:13 PM EDT
Bonjour M. de Villers,

Merci pour votre courriel, et je suis bien heureux que vous ayez pris le temps d’exprimer votre intérêt et vos inquiétudes face à l’avenir du cabotage et des marins canadiens.  Nous sommes aussi inquiets, voire très inquiets, et nous sommes l’un des plus grands défenseurs du cabotage… les investissements considérables que nous avons réalisés et que nous sommes à réaliser, en sont la preuve et nécessitent un marché canadien…

Votre courriel fort élaboré mérite une réponse plus détaillée, et je me dois de vérifier certains faits/affirmations et de discuter avec certains intervenants.  Je vous reviendrai à ce sujet dès que possible.

En attendant recevez mes meilleures salutations.

Louis-Marie Beaulieu, FCPA, FCA, C. Dir.

L’A.E.C.G. et Desgagnes Transport. (E-mail From Louis-Marie Beaulieu)

September 4, 2017 at 12:05:13 PM EDT
Bonjour M. de Villers,

Merci pour votre courriel, et je suis bien heureux que vous ayez pris le temps d’exprimer votre intérêt et vos inquiétudes face à l’avenir du cabotage et des marins canadiens.  Nous sommes aussi inquiets, voire très inquiets, et nous sommes l’un des plus grands défenseurs du cabotage… les investissements considérables que nous avons réalisés et que nous sommes à réaliser, en sont la preuve et nécessitent un marché canadien…

Votre courriel fort élaboré mérite une réponse plus détaillée, et je me dois de vérifier certains faits/affirmations et de discuter avec certains intervenants.  Je vous reviendrai à ce sujet dès que possible.

En attendant recevez mes meilleures salutations.

Louis-Marie Beaulieu, FCPA, FCA, C. Dir.

Témoignage auprès du Comité-Senatorial sur le CETA et la Loi C-30

 AUGUST 14 2017 11:00

Cher Mr. le Directeur Général:

Compte tenu des éditoriaux sans équivoque exprimés dans le Bulletin des Armateurs au sujet des Dispositions Maritimes (et autres) du CETA depuis qu’elles furent révélées en Août, 2014, et les Séances publics du Comité Sénatorial des Affaires Étrangères et du Commerce International (enquêtant sur le CETA et la Loi C-30.), tenus du 30/3/17 jusqu’au 10/5/17, il est regrettable pour l’Industrie de Transport Maritime Canadienne, ainsi que pour les citoyens Canadiens et Européens en général, que vous, ou l’un de vos représentants, n’ayez pu comparaître au devant des Sénateurs afin de témoigner des effets des Dispositions Maritimes (et autres) sur ceux-cis.

Comme vous voyez ci-bas, qu’un simple marin puisse être invité à témoigner d’une question pivotale à l’existence continue de la Marine Marchande Canadienne et de ses marins, laisse entrevoir qu’un plaidoyer tel que le Vôtre ou celui de l’Association aurait pu peser lourdement en faveur des navigateurs Canadiens et des populations des signataires du CETA (AECG).

Que l’Association des Armateurs Canadiens, que beaucoup croyaient éteint suite à son agglomération au Chambre de Commerce Maritime le 28/9/17 (un mois avant que le CETA, ou AECG, ne soit signé.) puisse non seulement comparaître le 6/4/17 au devant des Sénateurs, mais ce avec trois témoins, quand d’autres auraient pu apporter, en plus de points de vues plus variés, ceux de plus d’appoint.

Suite à l’admonition de l’Assistant Chaire du Comité au Président par Intérim  Mr. Kirk Jones, de l’Association des Armateurs Canadiens , de conclure afin de permettre aux autres invités de témoigner, celui-ci résumait la position de l’Association:

1. De s’accorder avec les Dispositions Maritimes du CETA et n’y demander aucune modification;

2. De s’accorder des modifications à la Loi du Cabotage Canadien modifiée dans la Loi C-30 et de n’y demander aucun amendement.

Ce qui semble dire, contrairement aux déclarations publiques depuis les révélations sur les Dispositions Maritimes en 2014 et par rapport à garder les marins Canadiens sur leurs bateaux Canadiens, que l’Association des Armateurs Canadiens soit:

1. D’accord avec l’Octroi des Droits au Cabotage Maritime aux navires enregistrés Européens (généralement bons marchés pour être opérés largement par équipages de Drapeau de Complaisance.) à tous les ports du Canada, accordés au Chapitre 14 du CETA, Article 3.2, et dont la mise en application entraînerait la disparition sous peu des milliers d’emplois marins et celle de la Marine Marchande Canadienne;

2. D’accord à ce que ces Droits ne soient que temporairement suspendus sous la Reservation II-C-14, sauf ceux pour le Corridor Halifax-Montreal et quelques autres (qui prête l’apparence aux non-initiés que le CETA ne touche que ces derniers ports quand aux Dispositions.), et qui permettrait aux Armateurs de faire pression sur les marins Canadiens pour faire de larges concessions salariales et en conditions de travail sous la possibilité de voir la Reservation retirée, et ainsi voir tous les Droits de Cabotage restaurés aux Intérêts Européens, et ce sans intervention additionnelle du Parlement Canadien.

3. D’accord à ce que les Canadiens soient exclus d’être considérés pour naviguer sur les bateaux Européens au Canada sous le CETA (parce qu’il est déjà permis de les exclure dans le cadre de traités de libre-échange.) et de ne pas avoir à émettre de permis pour travailleurs étrangers temporaires pour leurs équipages (du moins dans le Corridor Halifax-Montreal) pour ensuite ne pas avoir à les payer le salaire moyen pour marins Canadiens, tels que le dictent les exemptions accordés à la Clause 92, sections 2.3 et 2.4, de la Loi C-30.

Présent comme témoin pour l” Association des Armateurs Canadiens ce matin là était le President Serge LeGuellec de Transport Desgagnes, dont vous annonciez peu après la collaboration avec les Armateurs du Saint-Laurent.

Considérant que, parmi vos invités à une conférence future, vous inclussiez Mr. Jean Charest, Ancien Premier Ministre du Québec, qui prêtait son appui depuis au moins Novembre au CETA avec ses effets  catastrophiques pour les bateaux et marins Canadiens, suggère que la position des Armateurs du Saint-Laurent sur l’entente est la même, de fait, que celui des Armateurs Canadiens.

La participation de l’Association des Armateurs du Saint-Laurent aux Séances du Comité Senatorial auraient pu témoigner que l’Association ne se fait pas seulement valoir pour son Souper et Tournoi de golf annuels.

Sincèrement,

Marc de Villers,
Timonier, M.V. “Camilla Desgagnes”,
CDN63142X,
marcdevillers@icloud.com
514-404-6008.

 August 21, 2017 at 1:40:38 PM EDT

Bonjour M. de Villers,

 

Armateurs du Saint-Laurent (ASL) s’est toujours opposé aux concessions faites à l’égard du cabotage dans l’AECG, ainsi que dans les nombreux autres accords qui sont actuellement en négociation.

 

Malheureusement, l’AECG est signé et malgré nos demandes répétées, son contenu ne peut être changé. Cependant, d’autres actions peuvent être prises afin de protéger le cabotage et nous y travaillons. Il s’agit notamment de:

  • Nous assurer que les nombreux accords qui sont actuellement en négociation prennent en compte nos préoccupations et que le cabotage en soit exclu.
  • Veiller à ce qu’un organisme soit mis en place et chargé de vérifier et contrôler les activités de cabotage autorisées aux armateurs étrangers en vertu de l’AECG.

 

Depuis l’annonce de l’AECG de nombreuses actions ont été posées par ASL afin de défendre l’industrie maritime canadienne et les intérêts des marins canadiens. De plus, dans le contexte où Transports Canada évalue actuellement la possibilité d’ouvrir davantage le cabotage, soyez assuré de notre volonté à préserver le cabotage tel qu’il est présentement.

 

Dans ce contexte, je suis quelque peu surpris par votre dernier courriel.

 

Cordialement,

Martin Fournier

Directeur général / Executive Director

Armateurs du Saint-Laurent / St. Lawrence Shipoperators

E-mail on CETA to President of Canada Steamship Lines

Submitted on Thursday, August 17, 2017 – 23:02
Cher Mr. le Président:

Je suis un marin Canadien inquiet des effets de l’Accord Économique et Collectif Global (CETA ou AECG) qu’aura sur les Ententes Collectives d’Emploi négociées et votées cette année entre Canada Steamship Lines et leurs marins Canadiens, ainsi que les subséquentes.

Votre préparation officielle pour assumer les importantes responsabilités de votre poste, le début duquel en Avril, 2016, venait au même moment où le nouveau gouvernement Canadien avançait son projet pour implanter le CETA (A.E.C.G.) et qu’un Article, paraissant dans le World Weekly Maritime News (16 Mai, 2016), avertissait de la possibilité d’importantes coupures dans les revenus des marins Canadiens travaillant pour Canada Steamship Lines, ainsi que parmi d’autres conditions relatives à leur travail.

Aussi, assumiez vous vos responsabilités accrues le 1/4/17, jour auquel le CETA (ALENA) devait originellement débuter son implantation au Canada

Mr. Kirk Jones, Président par Intérim de l’Association des Armateurs Canadiens (duquel Canada Steamship Lines était membre et que beaucoup croyaient disparu le 28/9/16 aggloméré à la Chambre de Commerce Maritime, un mois avant la signature du CETA à Bruxelles le 30/10/16), disait le 6/4/17, accompagné de deux autres témoins de l’Association, au devant du Comité Sénatorial des Affaires Étrangères et du Commerce International (Enquêtant sur la Loi C-30 et le CETA), que:

• “…l’A.A.C. comprend que les issues négociées du CETA sont une affaire conclue et qu’ils seront implantés…”;

• “… les amendements à la Loi du Cabotage Maritime dans la Loi C-30… Ces Dispositions n’ont pas besoin d’être changées ni amendees à ce moment-ci.”;

Ceci semble vouloir dire que, comme membre de cette Association et de son successeur, que:

Le Canada Steamship Lines est d’accord à ce que le Chapitre 14 du CETA, Article 3, Section 2, octroie les Droits de Cabotage Maritime aux bateaux d’enregistrement Européen, opérés pour la plupart par des équipages de Drapeau de Complaisance bons marchés, à tous les ports du Canada en concurrence aux navires Canadiens (qui disparaîtraient, en de tels circonstances, sous peu avec leurs milliers d’emplois marins;

2. Canada Steamship Lines est d’accord à ce que la Reservation II-C-14, qui ne suspend que temporairement la plupart de ces Droits (sauf ceux du Corridor Halifax-Montréal et quelques autres) et qui pourrait être utilisée par les Armateurs pour gagner des concessions salariales importantes et autres des marins Canadiens (sous la possibilité qu’elle soit retirée et rétablisse les Droits d’armateurs Européens a opérer dans tous les ports du Canada, sans aucune nécessité d’intervention additionnelle du Parlement Canadien);

À savoir que ces avantages aux Armateurs Canadiens ( Article 14-3.2 et Reservation II-C-14, entre autres), par rapport à leurs marins Canadiens, sont connus publiquement et se savent de plus en plus parmi les marins de C.S.L.:

Si vous devez utiliser cette année de ces avantages, accordés par les Dispositions Maritimes du CETA (l’Article 14-3.2 du CETA et la Reservation II-C-14, entre autres) dans le cadre des négociations de contrat d’emploi pour marins de C.S.L.:

• Est-ce grâce à la possibilité du retrait de la Reservation II-C-14, qui rétablirait les Droits des Armateurs Européens au Cabotage Maritime Canadien en entier, accordées par l’Article 14-3.2 du CETA, que vous avez demandé, dans un Premier offre de Contrat d’emploi aux marins de C.S.L. Auto-Déchargeurs, des coupures significatifs de salaire et de bénéfices?;

• Est-ce grâce à ces avantages auxquels les marins Canadiens, qui n’ont déclarés aucune grève majeure depuis 1966, ont été avertis depuis les premiers mois de 2016 de s’attendre à “… Des coupures. Plus de Coupures. Des coupures profondes.” (James Givens, Président du Syndicat des Marins Canadiens, cité dans le “World Weekly Maritime News.”, 16 Mai, 2016, paragraphe 1.), sinon, même les pires conditions offertes depuis 1966?

• Avez vous considère, qu’avec l’utilisation de ces avantages conférés aux Armateurs Canadiens par le CETA (Article 14-3.2 et la Reservation II-C-14, entre autres), toutes les conséquences aux marins Canadiens de C.S.L. et à leurs familles, ainsi qu’à Canada Steamship Lines, les autres Armateurs et à toute l’Industrie du Transport Maritime Canadien?

Sincèrement,

Marc de Villers,
Timonier, M.V. “Camilla Desgagnes”,
CDN63142X
marcdevillers@icloud.com
514-404-6008.


RESPONSE:

August 29, 2017 at 9:16:20 AM EDT

Monsieur De Villers,

 

Nous accusons réception de la lettre que vous avez adressée à notre président et chef de la direction, M. Louis Martel.

 

L’Accord économique et commercial global (AEDG) et les modalités de sa mise en application au Canada ont été négociés par le gouvernement canadien sans que l’Association des armateurs canadiens (AAC) en ait préalablement pris connaissance. Le témoignage de M. Kirk Jones, président par intérim de l’AAC, a été présenté au comité sénatorial responsable de l’adoption définitive de la loi de mise en vigueur au Canada.

 

Après que l’AAC a jugé qu’il serait difficile de modifier les résultats de la négociation de l’AECG a posteriori, ses membres ont adopté une stratégie visant à mettre ses activités à l’abri des résultats négociés dans le cadre de l’Accord. Le gouvernement nous avait par ailleurs explicitement indiqué qu’il ne saurait être question de démanteler l’Accord. Notre démarche semble avoir porté fruit dans une large mesure, car la législation définitive s’est limitée aux éléments négociés de l’AECG.

 

Les résultats de la négociation de l’AECG n’ont pas véritablement généré d’empiètements sur les activités établies de nos membres. Cela dit, nous avons évidemment été préoccupés par le précédent que constitue une négociation de concessions et d’accords commerciaux sans l’apport du secteur maritime. Nous avions également recommandé que le SIU soit représenté aux audiences sur l’AECG, proposition que Transports Canada a écartée.

 

Les nouvelles ententes envisagées – Accord sur le commerce des services (ACS ou TISA), Marché commun du Sud (MERCOSUR), Partenariat transpacifique et Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) — restent dans notre mire. Nous avons formulé des avis indiquant que la réciprocité est en fait inapplicable au cabotage et exprimé notre opposition à toute négociation qui inclurait ce principe.

 

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à cet important enjeu pour le secteur maritime.

 

BRIGITTE HÉBERT
Director, Communications | Directrice, Communications

CETA, les contrats d’emploi 2017 et Desgagnes Transport

August 30, 2017 at 6:25:06 PM EDT
Cher Mr. le Président:

Vous avez témoigné le 6/4/17 pour l’Association des Armateurs Canadiens au-devant du Comité Sénatorial des Affaires Étrangères et du Commerce International, Enquêtant sur la Loi C-30 et le CETA, avec le Président par Interim Mr. Kirk Jones, qui disait:

“D’abord, l’A.A.C. comprend que les issues négociées du CETA soient une affaire conclue et qu’elles devront être implantées…”

“En notre opinion, les amendements à la Loi du Cabotage Maritime dans la Loi C-30, tels qu’ils sont présentement écrits… ces dispositions n’ont pas besoin d’être changées ni amendees  en ce moment.”

Malgré que:

• Beaucoup croyaient l’Association des Armateurs Canadiens disparue depuis son amalgame avec le Chambre de Commerce Maritime le 28/9/16 (un mois avant que le CETA ne soit signé à Bruxelles le 30/10/16) et son Siège Social à Ottawa assumé par celui-ci;

• Certains devaient se demander pourquoi le Président par Interim Mr. Kirk Jones ne dusse témoigner sans un titre plus permanent et que ce ne soit du peut être à des empêchements de nature légale.

• Tous s’accordent à ce que le nom de l’Association des Armateurs Canadiens ne soit plus évocateur, pour les Sénateurs devant considérer la Loi C-30 et le CETA, que celui de la Chambre de Commerce Maritime.

Puisque l’Association des Armateurs Canadiens, dont Desgagnes Transport, accepte le CETA et la Loi-C-30 sans aucun amendement, il semble que:

1. Desgagnes Transport s’accorde du CETA, inclus l’Article 3, Section 2 du Chapitre 14, ou les Droits de Cabotage Maritimes sont accordés pour tous les ports du Canada aux bateaux d’enregistrement Européens généralement bons marchés (opérés pour la plupart par équipages de Drapeaux de Complaisance) en concurrence avec les bateaux Canadiens et équipages Canadiens, qui disparaîtraient peu après que le CETA ne soit implanté et la Reservation II-C-14 retirée.

2. Desgagnes Transport s’accorde du CETA, inclus la Reservation II-C-14, qui ne suspend que temporairement la plupart des Droits de Cabotage Maritime pour tous les ports du Canada accordés aux Armateurs Européens à l’Article 14-3.2 , sauf le Corridor Halifax-Montreal (qui provoke l’illusion chez les non-initiés que les  Dispositions Maritimes du CETA  ne touchent que ces deux ports) et quelques autres, et qui permettra aux Armateurs Canadiens de demander des concessions salariales considérables entre autres des marins Canadiens et les Syndicats qui les représentent par la possibilité de voir la Reservation II-C-14 retirée et voir restitués les Droits de Cabotage Maritime pour tous les ports au Canada aux armateurs Européens (sans réciprocité), ce qui entraînera vite la disparition des bateaux Canadiens et de leurs milliers d’emplois marins, et ce sans l’intervention additionnelle  du Parlement Canadien.

3. Desgagnes Transport s’accorde non seulement que les Armateurs Européens soient exemptés de demander des permis de travailleurs temporaires pour leurs marins étrangers sur leurs bateaux sous le CETA, tel que stipule la Loi C-30, Clause 92, sections 2.3 et 2.4, et les exempte de leur payer les salaires médians Canadiens (qui leur obligerait de concurrencer plus sur un pied d’égalité les bateaux du Canada), mais aussi que Desgagnes s’accorde à ce que les marins Canadiens soient écartés d’être considérés pour travailler sur ces bateaux, vu qu’il est permis, sous le Programme Canadien de Travailleur Étranger Temporaire de le faire  dans le cadre d’un traité de libre-échange, tel le CETA.

4. Desgagnes Transport s’accorde à ce qu’il, en plus que le Canada ne reçoive aucune réciprocité en Europe pour avoir octroyé les Droits de Cabotage Maritime a tous ses ports , accorde ces Droits aux nombreux bateaux Européens d’enregistrements second, auxquels les Européens eux-mêmes n’accordent pas tels Droits chez eux.

La Déclaration de Mr. Jones au devant des Sénateurs suggère que l’Association des Armateurs Canadiens, qui depuis Septembre, 2014 (quand un texte des Dispositions Maritimes du CETA devenait public) et sous l’égide de du Président Brent Patterson, se disait opposer l’utilisation de marins étrangers sur les bateaux de ses membres à la place des Canadiens qui sont déjà à bord, connaissent déjà les bateaux et les eaux Canadiennes, changeait, le 6/4/17, d’avis, et reflète ainsi l’opinion des Membres de l’Association, y compris Desgagnes Transport.

Suite à votre intégration, annoncée en Mai dernier, au Conseil d’Administration de l’Association des Armateurs du Saint-Laurent, qui représente aussi Desgagnes Transport (et qui a invité à addresser une conférence l’ancien Premier-Ministre du Canada Mr. Brian Mulroney, qui appuie publiquement le CETA depuis au moins Novembre dernier), il ne serait pas surprenant, malgré leurs déclarations antérieures de s’opposer à l’intégration des bateaux Européens et équipages de Drapeaux de Complaisance au Canada, que l’Association des Armateurs du Saint-Laurent n’assume, de fait, la même position que celui de l’Association des Armateurs Canadiens.

La prise de position du President par Interim Kirk Jones pourrait se refléter dans les offres de Contrat d’emploi qui s’attendent d’être votés en 2017 chez les 3 plus importants Armateurs Canadiens, soit Canada Steamship Lines, Algoma Central Marine et Desgagnes Transport, tous Membres de l’Association des Armateurs Canadiens.

Le Premier Vote sur contrat d’emploi  s’effectuait  pour C.S.L. Auto-Déchargeurs, avec coupures salariales et de bénéfices annoncés, entre autres, telles que préconisés un an plus tôt par le Président James Givens, du S.I.U. du Canada (“Des Coupures. Plus de Coupures. Des coupures profondes.”: World Weekly Maritime News, 16/5/16, paragraphe 1.), au sujet de l’offre de contrat d’emploi de Canada Steamship Lines, membre aussi de l’Association des Armateurs Canadiens, de son successeur, la Chambre de Commerce Maritime et de l’Association des Armateurs du Saint-Laurent.

L’Article 14-3.2 du CETA, soutenu par la Reservation II-C-14, prêterait un grand avantage aux Armateurs Canadiens à demander des concessions salariales considérables, en bénéfices et conditions de travail aux marins Canadiens.

Cependant les avantages pouvant être conférés aux Armateurs Canadiens par des Articles tels que le 14-3.2 du CETA, la Reservation II-C-14 et autres, sont connus publiquement comme tels depuis au moins Février, 2017, sinon Septembre, 2014, particulièrement des marins Canadiens, chez qui la nouvelle ne fait que de se répandre.

Il va sans dire que le même est vrai pour les marins de Desgagnes et chez qui il continue a nourrir un intérêt grandissant.

Il n’y a pas eu de grève de marins Canadiens majeure depuis 1966, mais la nature de la menace qui pèse sur ceux-cis:

• Qui verrait leur profession éliminée (Article 14-3.2 du CETA);

• Les puissants avantages conférés aux Armateurs Canadiens par voie de l’Article 14-3.2 en tandem avec la Reservation II-C-14 du CETA;

• Les coupures de salaire et autres demandés dans le 1ier offre de contrat d’emploi proposé par C.S.L. Auto-Déchargeurs, qui fut voté à quelques jours seulement après l’Approbation du CETA au Canada (16/5/17), dont:

a. Prévenait le Président James Givens du Syndicat des Marins Canadiens depuis plus d’un an et;

b. Qui augure des coupures de salaires et autres dans les offres des autres Armateurs Canadiens, inclus Desgagnes Transport, qui suivront cette année;

Indique que peut être les pires conditions pour marins Canadiens depuis 1966 sont en voie d’être réalisés à l’aide du CETA.

Puisque:

•  Desgagnes Transport s’accorde à ce
que les Droits de Cabotage Maritime pour tout le Canada (Article 14-3.2 du CETA) soient otorguees aux bateaux Européens généralement bons marchés, opérés par équipages de Drapeau de Complaisance (et ce sans même Droits équivalents pour bateaux Canadiens en Europe), et qui feraient disparaître les bateaux et équipages Canadiens peu après le retrait de la Reservation II-C-14 du CETA);

• Desgagnes Transport s’accorde à ce que la Reservation II-C-14 puisse:

a. Restaurer les Droits de Cabotage Maritime aux bateaux Européens a tous les ports du Canada à  n’importe quel moment et entraîner la disparition des bateaux et équipages de la Marine Marchande Canadienne, sans nécessité même de consulter le Parti Européen ni demander d’Assentiment additionnel du Parlement Canadien;

b. Causer des baisses de salaires, bénéfices et conditions de travail considérables aux Marins Canadiens par la possibilité de voir la Reservation II-C-14 retirée;

• Desgagnes Transport s’accorde à ce que les marins Canadiens ne soient pas considérés pour travailler sur les bateaux Européens du CETA (Aucun amendement à la Loi C-30 pour faire ainsi, ni pour faire appliquer le Programme des Travailleurs Étrangers Temporaires aux Armateurs Européens.) et que les marins étrangers de ces mêmes bateaux soient exemptés d’obtenir des permis de Travailleurs Étrangers Temporaires (Loi C-30, Clause 92, sections 2.3 et 2.4), les privant du salaire Canadien qui aurait obligé les Armateurs Européens à concurrencer les Canadiens sur un plus grand pied d’égalité.

Si Desgagnes Transport s’accorde de ces avantages accordés par le CETA (Article 14-3.2, Reservation II-C-14, entre autres) et la Loi C-30 (Clause 92, Section 2.3 et 2.4, inclus) et cherche à les faire valoir:

Avez vous considéré toutes les conséquences pour les marins de Desgagnes, leurs familles, les autres navigateurs Canadiens, ainsi que pour Desgagnes Transport lui même, les autres Armateurs Canadiens et l’Industrie du Transport Maritime Canadienne?

Sincèrement,

Marc de Villers,
Timonier, “Camilla Desgagnes”,
CDN63142X
marcdevillers@icloud.com
514-404-6008.

E-Mail on CETA to owner of Desgagnes Transport, Mr. Jean-Marie Beaulieu

08/28/2017

Cher Mr. Beaulieu:                   28/8/17.

L’Accord Economique et Commercial Global Canada-Europe (A.E.C.G. ou CETA, de son acronyme Anglais) sera provisoirement mis en application le 21/9/17.

Vu qu’au moins certains de ses effets dilatoires sur le transport maritime Canadien sont déjà connus du public, je suis concerné quel impact ils auront chez Desgagnes Transport, les autres armateurs et le reste de l’Industrie de Transport Maritime Canadien.

Mr. Kirk Jones, Président par Intérim de l’Association des Armateurs Canadiens, témoignait le 6/4/17 au-devant du Comité Sénatorial des Affaires Étrangères et du Commerce International (enquêtant sur la Loi C-30 et le CETA).

Comme beaucoup croyaient cette Association disparue depuis son amalgame avec la Chambre de Commerce Maritime (le transfert des biens de l’Association, incluant son Quartier-Général de la rue Sparks à Ottawa se faisait le 28/9/16, sa dernière journée d’opérations, un mois avant que le CETA ne se faisait signer à Bruxelles, le 31/10/16).

Mr. Jones résumait devant les Sénateurs:

“D’abord, l’A.A.C. comprend que les issues négociées du CETA sont une affaire concluse et qu’elles seront implantées…)”

“En notre opinion, les amendements à la Loi du Cabotage Canadien dans la Loi C-30, tels qu’ils sont présentement écrits sont consistants avec les issues négociées dans le CETA… Ces dispositions n’ont pas besoin d’être changées ni amendees à ce moment.”

Comme l’Association n’a pas voulu d’amendements au CETA ni à la Loi C-30, il paraîtrait que, comme membre de l’Association:

• Desgagnes Transport s’accorde à ce que les Droits de Cabotage Maritime à tous les ports du Canada soient octroyés aux bateaux d’enregistrement Européens (la majorité opérés par des équipages de Drapeau de Complaisance) généralement bons marchés, tels qu’ils le furent au Chapitre 14, Article 3, Section 2 du CETA, et que leur concurrence appellerait les bateaux et équipages Canadiens à disparaître si la Reservation II-C-14 devait être retirée.

• Desgagnes Transport s’accorde à ce que la Reservation II-C-14, qui ne suspend que temporairement les Droits de Cabotage Maritime accordés aux Armateurs Européens à l’Article 14-3.2 (sauf quelques unes comme le Corridor Halifax-Montréal, qui donne l’impression aux non-initiés du CETA que ses Dispositions Maritimes ne touchent que ces deux ports), puisse être sommairement retirée, ainsi renouvelant les Droits de Cabotage Maritime pour tous les ports du Canada à ceux-cis, sans besoin d’Approbation additionnelle soit de l’Europe Unie ni du Parlement Canadien;

• Desgagnes Transport s’accorde à ce que les marins Canadiens et les syndicats qui les représentent dussent accorder d’importantes concessions salariales et autres dues à la possibilité du retrait de la Reservation II-C-14 du CETA qui ainsi noyersit le marché du transport maritime Canadien de concurrence Européenne et ferait sous peu disparaître les bateaux de la Marine Marchande Canadienne et ses milliers d’emplois pour marins Canadiens;

• Desgagnes Transport s’accorde à ce  que les marins Canadiens ne soient pas considérés pour travailler à bord des bateaux Européens opérants au Canada sous le CETA (tel que l’accorde le Programme de Travailleurs Étrangers Temporaires Canadien, qui en fait ainsi dans le cas d’un Traité de Libre-Échange, tel que le CETA) et que les équipages étrangers qui y demeurent soient exemptés d’avoir des permis de travailleurs temporaires (Loi C-30, Clause 92, sections 2.3 et 2.4), les privant de salaires médians Canadiens, et  excusant leurs Armateurs de ne pas faire concurrence sur un plus grand pied d’égalité avec ceux Canadiens;

• Desgagnes Transport s’accorde en plus des Droits accordés aux Intérêts Européens, ailleurs dans le CETA, à soumissionner sur les services pourvus par le gouvernement aux Canadiens, qui pourraient affecter les Traversiers (Interprovinciaux d’abord, les autres ensuite), avec possibilité  de leur reenregistrement sous drapeaux Européens et leurs équipages remplacés par ceux de Drapeau de Complaisance, jusqu’à la Garde-Côtière.

Les préjugés du CETA et de sa Loi d’implantation (C-30) contre les bateaux et marins Canadiens sont connus publiquement depuis au-moins Janvier, 2017, sinon Août, 2014, et, particulièrement, d’un nombre toujours croissant de marins Canadiens, inclus ceux de Desgagnes Transport, qui témoignent tous d’un grand intérêt en ces mesures jusqu’ici gardés sous le secret.

Il ne serait guère surprenant que les effets des Dispositions Maritimes du CETA  sur les marins Canadiens:

1. Que la Reservation II-C-14 du CETA puisse permettre que leurs salaires et bénéfices soient considérablement abaissés;

2.Que la Clause 92 (sections 2.3 et 2.4) exempte les Armateurs Européens du versement de salaires Canadiens aux marins (incluant les Canadiens qui en sont exclus) de bateaux Européens au Canada sous le CETA, et qui empêcherait une concurrence plus égale avec les bateaux Canadiens;

3. Que l’Article 3.2 du Chapitre 14 puisse entraîner la disparition éventuelle des bateaux et marins Canadiens;

Ne soient connus des auteurs du CETA.

Les declarations de Mr. Jones au devant du Comité changent radicalement la position de l’Association des Armateurs Canadiens depuis que ne soit déclaré, sous l’égide de l’ancien Président Brent Patterson, suite au dévoilement du texte des Dispositions Maritimes en Août , 2014, que les Membres de l’Association, avec le renouveau et améliorations technologiques de leurs flottes, ne préfèrent garder les marins Canadiens à bord de leurs bateaux, qui les connaissent ainsi que les eaux Canadiennes.

L’accord de Desgagnes Transport avec les déclarations de Mr. Jones, sinon leurs conséquences, est d’autant plus souligné que, parmi les 2 autres témoins de l’Association qui ont paru avec lui au-devant du Comité Sénatorial, comptait la présence du Président de Desgagnes Transport, Mr. Serge LeGuellec.

Les conséquences de l’implantation du CETA  avec ses effets sur les conditions futures d’emploi de marins Canadiens et des déclarations de Mr. Jones étaient suggestives en ce que, quelques jours seulement après l’Approbation Royale du CETA, le 16/5/17, se produisait le Premier vote sur Contrats d’emploi  proposés cette année aux marins Canadiens (saufs officiers et capitaines) des 3 plus importants Armateurs au Canada, soit Canada Steamship Lines, Algoma Central Marine et Desgagnes Transport.

Ce premier offre incluait les coupures aux salaires et bénéfices des Marins de C.S.L., telles que le présageait le Président James Givens, du Syndicat des marins Canadiens, il y a plus d’un an (“Des Coupures. Plus de Coupures. Des Coupures profondes.”, World Weekly Maritime News,  paragraphe 1, 16/5/16.).

Il n’est pas à rappeler que Mr. Jones est 30 ans au service de C.S.L. et depuis que ses déclarations soient faits, le President LeGuellec  ait depuis rejoint le Conseil d’Administration de l’Association des Armateurs du Saint-Laurent.

Cette Association, qui déclare son opposition aux Dispositions Maritimes du CETA et leurs effets sur les marins Canadiens depuis qu’elles ne soient sues en Août, 2014, avec cette inclusion de Mr. LeGuellec au sein de leur organisation (et en plus leur invitation à l’ancien Premier Ministre Brian Mulroney, dont l’appui public du CETA  est connu depuis au-moins Novembre, 2016, à une Conférence future)  suggère que, de fait, sinon de parole, l’attitude de l’Association des Armateurs du Saint-Laurent envers le CETA est devenue la même que celle des Armateurs Canadiens.

Il va sans dire que C.S.L., le premier à vouloir couper les revenus de leurs marins, est aussi Membre de l’Association des Armateurs du Saint-Laurent.

La dernière grève majeure de marins Canadiens remonte à 1966. Qu’il fasse au delà d’un demi-siècle que le dernier fut déclaré suggère la bienveillance des Armateurs et le bon vouloir des marins.

Cependant, le choc des Nouvelles conditions imposées a l’ensemble des marins et le reste du domaine de transport maritime Canadien non seulement par les Dispositions Maritimes, mais ailleurs dans l’entente (Droits des Intérêts Européens à  soumissionner sur services gouvernementaux au public), suivis immediatement par les baisses de salaires et autres conditions de travail demandés dès l’Approbation  du CETA, suggèrent fortement ce qui est à venir.

Que le Syndicat des Marins Canadiens, qui représentent les marins des 3 importants Armateurs Canadiens qui doivent voter cette année (toute suite après l’imposition du CETA) et qu’ils cachent le déroulement de chaque Vote de la majorité de leurs Membres, suggère qu’ils cherchent à éviter un éclatement tel celui d’il y a un demi-siècle.

Les nouvelles conditions jointes aux baisses demandées qui les ont immédiatement suivies et l’étouffement de savoir sur le concret des subséquentes tendraient à faire craindre les pires conditions pour marins Canadiens depuis 1966.

Sachant que:

1. Aussitôt que la question des effets du CETA sur les bateaux et marins Canadiens surgit en Débat aux Communes, le 7/12/16, ou la première question fut celle de Mme. Tracey Ramsay, Membre du Comité de Commerce International et représentante N.P.D., qui demandait si 3,000 emplois de Marins Canadiens ne seraient pas perdus immédiatement que le CETA ne fut implanté, le Représentant du gouvernement ne put le nier, ce qui arriverait 2 fois encore à chaque fois que cette  question fut posée de nouveau aux Débats.

L’Importance des marins et bateaux Canadiens aux citoyens du Canada ont probablement prévenu l’exécution du plan annoncé du gouvernement de couper le Débat sur le CETA et exiger un Vote final le 12/12/16, afin de l’instaurer, tel que prévu , le Premier Avril, 2017.

2. Au devant du Comité enquêtant sur la Loi C-30 et le CETA  le 30/3/17 et répondant à la Chaire, la Sénatrice A.Raynelle Andreychuk, le Négociateur en Chef Canadien du CETA, Steve Verheul, admettait:

“Il est toujours facile de libéraliser plus une Entente Commerciale. Ce n’est pas habituellement un problème à négocier, amender ou simplement le faire en pratique.”

3. Le Sénateur Marc Gold pensait peut être aux marins , alors que le Comité Sénatorial passait la Loi C-30 en catastrophe le 10/5/17 (votée 10 clauses à la fois pour le voir approuvé seulement quelques heures après sa remise au Sénat), lorsqu’il disait:

“… quand nous… recommandons que le gouvernement rapporte et évalue sur l’impact du CETA… parce qu’il y a un souci légitime au sujet de (l’effet) inéquitable ou… disproportionnée de certaines mesures… Je comprends que l’impact soit si large… incluant, en mon jugement, certains des conséquences indésirables, ce n’est pas ce que je veux dire, inévitables de l’implantation de l’entente parce qu’il y aura certains secteurs où individus qui pourraient souffrir …”.

Ainsi est-il nécessaire de tenir compte de la possible réduction et asservissement des marins Canadiens (Reservation II-C-14 de l’entente; Clause 92, sections 2.3 et 2.4 de la loi d’implantation) en attendant leur possible disparition (Article 3, Section 2, Chapitre 14, de l’entente.), dus aux Dispositions du CETA et la Loi C-30.

Sincèrement,

Marc de Villers,
Timonier, “Camilla Desgagnes”,
marcdevillers@icloud.com
514-404-6008.