E-mail to Mr. Beaulieu, Président and owner of Desgagnes Transport

6 octobre 2017 18:57

Cher M. le Président:

Je n’attendrai plus de réponse sur le bien-fondé de soucis de la part de marins Canadiens à l’égard des effets du CETA sur Contrats d’emploi chez Desgagnes Transport ou même l’existence future d’une profession navigante Canadienne.

 

Le Président Directeur-Général LeGuellec avait gracieusement offert de me rencontrer à cet égard après le retour de la “Camilla” à Montréal, mais les circonstances ne lui ont pas permis.

 

Quoiqu’il m’aurait parlé des initiatives admirables de la compagnie envers ses marins et futurs navigateurs, il reste que l’application du CETA dicte l’Arrogation des Droits de Cabotage Maritime pour tous les ports Canadiens ( à l’Article 14-3.2, desquels la plupart de ceux-cis ne sont que temporairement suspendus par la Réservation II-C-14), par les bateaux  “bons marchés” Européens de charactere “Drapeau de Complaisance” depuis le 21/9/17 et qui peuvent, entre-temps, être utilisés pour demander d’importantes concessions salariales et autres des Marins Canadiens, et ce en perpétuité.

 

Du nombre surprenant d’armateurs et leurs Associations qui répondirent à ce sujet, ils commencent tous par se soustraire d’avoir contribué aux Dispositions Maritimes du CETA (comme vous pouvez voir ci-bas), pour ensuite dire prêter une meilleure attention aux Initiatives suivantes (TiSA, TAFTA etc.)..

 

Nous savons déjà que les deux plus importants Armateurs du Canada auraient pu, à chacun d’eux seul, voir imposer les clauses du CETA touchants à la navigation: On voit que le Premier, qui appertenait à un Ancien Premier-Ministre du Parti au pouvoir, commençait à préparer un prochain Président, M. Louis Martel, en même temps que le gouvernement avançait le CETA en début 2016 et que celui-ci devait assumer ses fonctions le 1/4/17, quand l’entente devait commencer à etre appliqué ; Il en va de même du deuxième, celui d’une famille importante, mondialement connue et influente, de New York, devait savoir que l’expérience de son Président, M. Soerensen, tirait de son expérience avec Maersk et de ses équipages de Drapeau de Complaisance et avoir représenté une Association de paquebots à Bruxelles, aurait quelqu’un qui connaîtrait les fonctionnaires Européens pour mieux faire valoir les avantages accordés par le CETA.

 

Il y a déjà 2 décennies un Article du cahier “Affaires” de la “Gazette” de Montréal décrivait les échanges entre le gouvernement Canadien et certains armateurs (sans participation laborale) dont le but était de modifier la Loi de la Marine Marchande Canadienne pour modifier les characteristiques de bateaux enregistrés Canadiens pour ne comprendre qu’une PROPORTION de marins Canadiens: La difficulté demeurait  de débattre tout changement en public au Parlement Canadien; La solution de faire le changement par voie d’un Traité International (tel le CETA, qui n’en nécessiterait pas) ne fut imaginée que plus tard.

 

Qu’il y ait eu des pourparlers entre les architectes du CETA et les armateurs ne sera pas aussi important aux Marins Canadiens que de savoir qui en bénéficie: Depuis le temps qu’on les faisait savoir que leurs services n’étaient pas aussi importants que d’antan et que leur dévouement à un particulier ou une entitée devait se traduire en un code professionnel individuel, les changements catastrophiques que leur apportent le CETA, que certains jugeront déloyals, en apporteront d’autres au rapport armateur/marin.

 

Égards,

 

Marc de Villers,

Timonier, “Camilla Desgagnes”,

CDN63142X

marcdevillers@icloud.com

514-404-6008.

 

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